Personnes les plus affectées par les changements climatiques

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Vulnérabilité aux effets des changements climatiques

Tout le monde au Canada est vulnérable aux risques pour la santé associés aux changements climatiques. Cependant, les changements climatiques touchent certaines personnes et communautés plus que d’autres. Au Canada, certains groupes courent un plus grand risque d’être exposés aux changements climatiques et ils sont plus vulnérables aux effets de ceux‑ci sur leur santé.
Vous pouvez être plus vulnérable si :

  • vous souffrez d’un problème de santé
    • par exemple, si vous avez le diabète ou une maladie rénale, il se peut que vous souffriez davantage de déshydratation lors de périodes de chaleur accablante, communément appelées vagues de chaleur
  • vous êtes davantage exposé à un danger
    • par exemple, si vous travaillez à l’extérieur au soleil pendant une vague de chaleur, vous êtes plus exposé aux températures chaudes
  • vous avez des difficultés à prendre les mesures de protection nécessaires
    • par exemple, si vous avec un handicap permanent, il se peut que vous soyez plus gravement touché par une catastrophe climatique et que vous éprouviez plus de difficultés à accéder aux soins et à l’aide d’urgence.

De nombreux facteurs peuvent avoir une incidence sur la vulnérabilité aux effets des changements climatiques sur la santé, notamment :

  • la culture
  • le revenu
  • la scolarité
  • la qualité du logement
  • l’environnement physique, soit :
    • le milieu naturel
    • le milieu bâti, comme les bâtiments, les routes et les trottoirs

D’autres facteurs qui exposent des personnes ou des groupes bien précis à un risque plus élevé peuvent également résulter des inégalités existantes dans la société, notamment celles liées aux éléments qui suivent :

  • Racisme
  • Pauvreté
  • Invalidité
  • Itinérance
  • Colonialisme
  • Sexe et genre
  • Accès aux soins de santé

À titre d’exemple, les groupes racialisés qui vivent dans les grands centres urbains du Canada ont un accès plus limité à des espaces verts. Les espaces verts peuvent contribuer à modérer les températures extrêmes en plus d’offrir de l’ombre où se rafraîchir.

Populations risquant le plus de subir les effets néfastes des changements climatiques

Les populations les plus susceptibles de subir les effets des changements climatiques sont les suivantes :

  • Les Autochtones
  • Les personnes âgées
  • Les enfants et les jeunes
  • Les personnes enceintes
  • Les populations racialisées
  • Les personnes vivant avec un handicap
  • Les intervenants d’urgence de première ligne
  • Les résidents des communautés nordiques et éloignées
  • Les personnes socialement et économiquement défavorisées
  • Les personnes immunodéprimées et les personnes qui ont une maladie préexistante

Savoir quelles personnes sont les plus à risque et pourquoi elles le sont permet aux responsables de la santé publique et aux organisations communautaires d’aider celles qui en ont le plus besoin.

Défis liés aux changements climatiques auxquels sont confrontés les Autochtones

Comparativement aux personnes non autochtones, les membres des Premières Nations, les Inuits et les Métis sont confrontés à bien plus de difficultés liées aux effets des changements climatiques sur la santé. Ceci s’explique par les disparités existantes, dont les suivantes :

  • Espérance de vie plus courte
  • Taux élevés de maladies chroniques
  • Insécurité plus grande liée aux aliments et à l’eau dans de nombreuses communautés

Plusieurs facteurs aggravent les risques liés aux changements climatiques chez les Premières Nations, les Inuits et les Métis, notamment  :

  • les climats plus rudes
  • le coût élevé des aliments
  • l’éloignement et l’isolement
  • la petite taille des centres de service
  • les systèmes de transport inadéquats
  • les grandes distances entre les communautés
  • les effets de l’extraction industrielle des ressources
  • les fardeaux historiques et actuels du colonialisme
  • les perspectives sociales, scolaires et d’emploi limitées
  • l’attachement culturel étroit à l’environnement naturel et la dépendance à celui-ci
  • la vulnérabilité des infrastructures, par exemple l’instabilité des logements, de l’approvisionnement en eau et des réseaux d’égouts
  • les structures juridiques, de gouvernance et de services relativement complexes et propres aux Autochtones et à leurs communautés

Dans de nombreux cas, les groupes les plus à risque font preuve d’une grande capacité d’adaptation et d’une forte résilience face aux changements climatiques. Bon nombre d’aînés, par exemple, prennent toutes sortes de mesures pour se protéger contre les effets néfastes de la chaleur accablante. Tous les citoyens canadiens pourraient bénéficier de ces stratégies.

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